LETTRE OUVERTE A TOUS LES ELUS ET FUTURS CANDIDATS ...
Pendant que vous débattez de celui qui sera le premier à la courte paille , Je veux, que mes droits soient reconnus, Mes enfants du fait de la rareté de leur handicap sont restés à mon domicile S'arrêter de travailler c'est une obligation Qui voudrait travailler 24h sur 24 pour 475 e ? Je ne suis pas un cas personnel, Même si notre cas est rare comme le handicap qui touche nos proches, Merci de faire circuler ce billet, si vous le souhaitez.Et si vous approuvez de laisser une trace sous ce cri de colère.
Pour certains d'entre nous il n'y aura pas de rentrée!
Je sais, que nous sommes quelques un(e)s à percevoir cette "allocation tierce personne",
Qui ne donne aucuns droits sociaux,
Aucun droit à la retraite et nous confine chez nous à nous occuper des nôtres,
Reconnus comme gravement handicapés.
L'un durant 9 longues années et l'autre 6 ans.
Parce que l'état n'etait pas en capacité de respecter le droit à l'éducation pour tous.
Près de 40 000 enfants seront sans solution éducative cette année encore.
L'autisme reconnu comme maladie et non handicap,
fait sortir certains jeunes des statistiques.
En 2006 les parents sont encore obligés de créer des établissements pour avoir une place.
ET c'est pas une vie,
Et si c'est un choix, alors que notre travail soit reconnu,
De plus avec cette allocation impossible de recruter un salarié,
Pour ma part:
Sans droits sociaux ni droit à la retraite !
QUI ?
J'ai écrit partout,
Je n'ai eu que des réponses de politiques
"Vous êtes un cas personnel"
J'ai rencontré des élus...
Je suis une mère
Mais il y a aussi des épouses ou des époux de conjoint invalide
Des enfants en charge de leurs parents
Des frères et soeurs...
Nous existons en tant que citoyens!
Nous demandons
Que soit reconnue notre compétence au titre des années passées auprès des nôtres,
Nous demandons
que cette allocation censée compenser le handicap lourd et la perte d'emploi
Soit revalorisée et assujettie au revenu imposable
Ouvrant droit ainsi à la retraite et à la couverture maladie.
Comme c'est le cas dans plusieurs pays d'Europe.
Nous n'avons pas demandé à être touchés par le handicap
Et nous ne souhaitons pas la charité publique
mais qu'enfin une commission se penche sur notre situation.