Anti-conte
Il y a longtemps, bien longtemps Les moutons étaient tout pelés Le fils du roi vint à passer Et comme il était de surcroît Laquelle à ce moment précis Le fils du roi obtint la main Et tout s'étant ainsi passé Ils furent très malheureux C'est ainsi qu'il faut raconter Jacques Faizant
Il y avait une bergère
Qui gardait ses moutons bêlants
Dans une clairière
Et la bergère était affreuse
Laide, les cheveux mal peignés
Et paresseuse
C'était un parfait imbécile
Il n'était ni beau ni bien fait
Ni juvénile
Myope comme une théière
Il passa sans voir le minois
De la bergère
Cherchait un pou dans son corsage
Ce qui fait qu'elle ne le vit
Pas davantage
D'une cousine abominable
Et la bergère épousa un
Garçon d'étable
Avec la plus saine logique
Sans le concours d'aucune fée
Au don magique
Et n'eurent pas un seul enfant
Aux petits enfants les légendes
Si vous désirez évitez
Qu'ils vous en redemandent